C’est avec une très grande satisfaction que j’ai pris connaissance du dernier inventaire du parc social de la Ville de Grenoble : au 1er janvier 2012, Grenoble comptait 21,31% de logements sociaux. Après avoir franchi en 2010 la barre hautement symbolique des 20%, notre ville approche donc aujourd’hui le seuil des 22%, confirmant une nouvelle fois son rang de très bonne élève parmi les grandes villes françaises.
La bataille pour le logement abordable et la mixité sociale constitue une des grandes priorités de mon mandat : alors que certaines villes n’hésitent pas à « traîner des pieds » – quitte à s’acquitter de pénalités financières de plus en plus sévères – j’ai pour ma part réaffirmé auprès de mes services ma volonté de poursuivre l’intense effort de livraison de logements sociaux entamé il y a plusieurs années. Bien entendu, il ne s’agit pas d’imposer des taux élevés indistinctement dans tous les
quartiers : l’objectif est de rééquilibrer les différents types d’habitats dans l’ensemble de la Ville et de son agglomération. Ainsi, dans des quartiers qui n’en comptent pas ou peu, la Ville impose des taux de 30% voire 40% dans les opérations d’aménagements qu’elle maitrise. A l’inverse, dans les quartiers déjà fortement dotés, la ville encourage le développement de
logements privés. Alors que 70% des ménages français peuvent prétendre à un logement social, il est temps pour l’ensemble des collectivités de prendre ses responsabilités. A Grenoble le mouvement déjà bien engagé se poursuivra : à terme, la Ville s’est fixée un objectif de 30% de logements sociaux.