Lors de la déambulation sur site avec l’architecte Christian de Portzamparc le 24 mai dernier
Deux semaines après la déambulation sur site avec l’architecte Christian de Portzamparc et la réunion publique au boulodrome, un nouveau temps de débat a eu lieu ce lundi soir au conseil municipal. Conformément à l’engagement pris par notre municipalité dans le cadre de la Charte de la démocratie locale, nous avions invité « Vivre à Grenoble », porteur de la pétition récemment remise en mairie, et le Conseil consultatif du secteur 2 à s’exprimer devant l’assemblée.
Plus de quatre heures et demie de débat auront donc été consacrées à ce projet de réaménagement de notre principale entrée de ville, qui ont permis d’aborder l’ensemble des sujets (hauteur des immeubles, largeur des venelles, densité, mixité sociale, équipements publics, transports en commun, devenir de la Foire des Rameaux, espaces verts, patrimoine historique…).
L’occasion de rappeler que ce site magnifique faisant le lien entre la montagne et la rivière et qui n’a pas évolué depuis 50 ans est une chance pour la ville et mérite d’être réaménagé.
L’occasion de redire, contrairement à ce que certains laissent entendre, que la densité sera inférieure à de nombreux autres quartiers de Grenoble, qu’aucun espace vert ne sera touché par le projet (au contraire un nouveau parc de 7 hectares va être créé et aménagé le long des berges de l’Isère) et que le quartier sera extrêmement bien desservi par les transports en commun et les pistes cyclables.
Le parc – Esplanade – © AECDP – Anographics
L’occasion, enfin, de réaffirmer que depuis 2009 ce projet a déjà largement évolué et que Christian de Portzamparc et toute son équipe ne manqueront pas de continuer à être à l’écoute des attentes des habitants de l’Esplanade.
Ce nouveau débat démontre une nouvelle fois que la démocratie participative n’est pas un vain mot à Grenoble.
Je l’ai conclu en invitant chacun à être ambitieux et modeste, à « co-construire » ce projet en respectant la démocratie représentative et, dans le même temps, la démocratie participative.
Notre ville se métamorphose. Hier, Teisseire, l’aménagement des grands boulevards, la Caserne de Bonne. Autant de projets qui ont suscité des inquiétudes, des pétitions, et qui sont aujourd’hui cités en exemple. Demain : la Presqu’île, l’Esplanade, la Zac Beauvert, le Pôle gare…
L’attractivité de Grenoble est toujours forte comme en témoigne la décision de Salesforce, spécialiste mondial de la gestion relation-client sur le cloud, d’implanter à Grenoble un centre de R&D. Comme en témoigne la baisse du nombre de chômeurs au cours des six derniers mois dans un contexte national et international très difficile.
Cette métamorphose se poursuit donc pour que Grenoble soit demain une ville durable, une éco-cité, une grande métropole encore plus dynamique, attractive, solidaire et ouverte sur le monde.
