Je ne peux que me réjouir de la mission de médiation confiée à Bernard Cohen par Jean-Jack Queyranne. Cette décision répond à l’appel au dialogue entre tous les interlocuteurs concernés que j’ai eu maintes fois l’occasion de lancer ces dernières semaines.
Nous avons connu une première avancée significative avec l’annonce de la reconstruction de l’établissement et de la possibilité pour les élèves qui y ont débuté leur scolarité de la poursuivre au Lycée Mounier.
Mais comme je l’ai signifié au Président de la Région Rhône-Alpes la semaine dernière, le scénario qui prévoit l’éviction des élèves et donc de l’équipe éducative du site pendant une période de trois ans n’est selon moi pas satisfaisant, et ce pour au moins deux raisons : il ne permet pas la continuité du projet éducatif Mounier, et il utilise les autres établissements du sud de Grenoble comme des variables d’ajustement.
Il me semble avoir été entendu par Jean-Jack Queyranne sur ces deux points, puisqu’il a décidé de nommer un médiateur chargé d’intervenir notamment sur la période transitoire de reconstruction afin de préserver l’esprit Mounier.
