Tous ensemble contre le sida, aux côtés de Jean-Luc Romero

Nov 24, 2013 | 3e circonscription, Actualités | 0 commentaires

Mon ami Jean-Luc Romero, président fondateur de ELCS (Elus locaux contre le sida) a toujours été bien reçu à Grenoble et compte chez nous de nombreux amis. Son engagement, son tempérament font écho dans notre ville. Quand j’évoque Grenoble, j’aime parler de la science, des montagnes, de ces personnalités fortes, confrontées à des parois un peu difficiles, parfois en solo…

Et quand on n’est pas seul, c’est qu’on a besoin d’être encordés, de faire preuve de solidarité.

Grenoble reste une ville attachée à la défense des libertés, révolutionnaire avant l’heure, qui s’est toujours battue pour lutter contre toutes les formes de discriminations. L’accueil que nous avons réservé ce week-end à Jean-Luc Romero à l’Hôtel de ville, avec mes collègues Patrice Voir et Stéphane Gemmani notamment, au côté de militants associatifs, s’inscrit dans cet héritage.

Pour nous, l’enjeu aujourd’hui est d’éviter que l’on banalise la lutte contre le sida. Il s’agit de faire reculer cette idée reçue selon laquelle le problème du sida serait derrière nous. A ce titre, l’engagement de Jean-Luc est essentiel. Il le dit lui-même très clairement, après toutes ces années, ses 18 tours de France, il est plus compliqué encore d’apprendre sa séropositivité en 2013 qu’il y a 20 ans. Il y a paradoxalement moins de compassion et plus de culpabilisation aujourd’hui. Les témoignages qu’il nous a rapportés samedi sont édifiants. Selon un sondage révélé par Aides, 50% des gens qui disent leur séropositivité sur leur lieu de travail perdent leur job (pour un motif ou pour un autre) dans les six mois.

Comme le dit très bien Jean-Luc Romero, le sida se soigne aussi par la politique. Dans cette bataille, les mots sont importants. L’esprit de solidarité aussi. Notamment parce que la discrimination se conjugue souvent à la précarité pour les personnes touchées. Les faits sont là, implacables. Le sida tue 5000 personnes dans le monde tous les jours en 2013. Si toutes les personnes concernées avaient accès au traitement aujourd’hui, il n’y aurait plus de maladie dans 30 ans.

Restons mobilisés !