Vendredi soir, avec mon épouse Marie, nous nous sommes rendus au Musée de Grenoble pour assister au vernissage de l’exposition de Philippe Cognée. J’étais également accompagné par de nombreux élus de l’équipe municipale, à commencer par Eliane Baracetti, mon Adjointe à la Culture.
De 10 novembre au 3 février, le Musée de Grenoble accueille la plus grande rétrospective jamais réalisée sur le peintre français, avec une centaine d’œuvres exposées. Elle a vocation à retracer son parcours, du début des années 1990 à aujourd’hui, et à illustrer les grands thèmes qui jalonnent son œuvre : paysages, objets du quotidien, portraits, vues de villes…
Cet artiste utilise une technique bien particulière, qui rendent ses œuvres uniques et reconnaissables entre mille. Il emploie une peinture à l’encaustiquefaite de cire d’abeille et de pigments de couleur, la dispose au pinceau sur la toile, puis recouvre ensuite celle-ci d’un film plastique sur lequel un fer à repasser chauffe la cire pour la liquéfier, étalant et déformant les formes, ce qui a pour effet de créer un enfouissement trouble du sujet dans la matière. En perdant le sujet dans le flou, il veut offrir une vision d’un monde à reconstruire.
Je tiens à remercier sincèrement Philippe Cognée, qui était présent vendredi soir et avec qui j’ai eu le plaisir de longuement échanger, pour sa disponibilité ainsi que pour le don d’un tableau qu’il a effectué au profit de notre Musée. Je remercie également les Amis du Musée, qui ont acquis des dessins de l’artiste, venant eux aussi enrichir les collections du Musée. Merci enfin à Guy Tosatto, directeur du Musée de Grenoble, pour la qualité de son analyse et la pertinence de ses choix artistiques.
Que vous soyez Grenoblois ou non, je vous invite à venir découvrir cette très belle et très riche exposition !