Ce lundi 24 avril je participais, invité par la Maison de la Culture Arménienne de Grenoble et du Dauphiné (MCAGD) et le Collectif des associations arméniennes de l’agglomération grenobloise, à la cérémonie pour la commémoration du 102ème anniversaire du Génocide des Arméniens qui se tenait devant la stèle Khatchkar du Parc Paul Mistral de Grenoble.
Cette commémoration c’est celle de l’histoire et de la mémoire du premier génocide du 20ème siècle dont ont été victimes, entre les deux printemps de 1915 à 1916, plus d’1,5 million d’Arméniens. C’est l’histoire de cette volonté terrible et inhumaine d’anéantir un peuple entier et qui n’est, encore aujourd’hui, malheureusement pas reconnue par la Turquie… Et cette non-reconnaissance est comme une seconde mort pour toutes les victimes de ce génocide. Elle est aussi un frein terrible pour tous ceux qui portent obstinément l’espérance d’une réconciliation durable entre les peuples.
Sans jamais oublier, en portant toujours cet exigeant devoir de vérité et de mémoire, le discours de la présidente de la MCAGD, Siranouche Khachatrian, s’est conclu en se tournant vers l’avenir, en appelant plus globalement à la paix. C’était aussi le message porté par les enfants qui ont entonné, avant un lâcher de ballons symbolique et plein d’espoir, un chant intitulé « Vivre en paix dans le monde ». Un très beau moment, plein d’émotion et de sens.