La désignation, dès le premier tour du scrutin, de la ville de Pyeongchang à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2018 ne souffre évidemment aucune contestation. Il est pour autant indispensable de tirer toutes les conséquences de l’ampleur de la défaite de la candidature de la Ville d’Annecy qui n’a recueilli que 7 voix.
La reprise en main de cette candidature par la Ministre des Sports, qui n’aura pourtant pas ménagé ses efforts, ne pouvait suffire à compenser les carences de ce dossier, carences illustrées par la démission d’Edgar Grospiron de la direction générale de la candidature.
Ces carences, tant en terme de gouvernance que d’éclatement des sites, le dossier les portait dès le départ. Je regrette évidemment qu’au moment de la désignation de la ville requérante pour le compte de la France, le CNOSF ait privilégié des critères »politiques » à la qualité des dossiers présentés et à la nécessité d’une taille critique pour la ville candidate.
Cette défaite ne doit cependant pas nous conduire à renoncer à tout projet d’accueil des jeux olympiques en France. Dans cet esprit, je suis évidemment disposé à contribuer à toute réflexion qui pourrait être engagée par le Gouvernement et par le Mouvement Olympique et Sportif.