Chaque mois, les abonnés à ma « Lettre d’info » reçoivent un résumé complet de mes activités, un point sur mon agenda à venir, et un édito où je m’exprime sur l’actualité, sur les valeurs auxquelles je crois et sur mes vœux pour notre ville, notre territoire et notre pays.
Retrouvez, dans cet article, l’édito du mois de mars 2017 :
« C’est en allant vers la mer que le fleuve reste fidèle à sa source » (Jean Jaurès)
Cette métaphore ne s’est jamais imposée à nous avec autant de sens. Dans un temps où certains nous présentent la solution du retour aux sources comme une finalité, du confort de l’entre-soi qui laisse en réalité se développer le repli, je veux voir dans ces mots une injonction au progrès, une exigence d’ouvrir l’horizon de nos idées et donc de nos possibilités d’agir.
Au plan national comme au plan local, avancer c’est chercher à convaincre mais c’est aussi se nourrir de chaque rencontre, de chaque discussion, de chaque débat. C’est se plier aux exigences du réalisme qui n’empêche jamais d’avancer vers l’idéal mais nous interdit de promettre l’irréalisable. C’est créer des ponts en pensant que les échanges et l’ouverture au monde ne sont pas des risques s’ils deviennent des opportunités de développement et de lutte contre les inégalités à grande échelle. Au fond, c’est – je pense – ce que j’ai essayé de porter tant bien que mal, sans jamais oublier ma famille de pensée et de cœur, et que je crois partager avec tant d’entre vous.
Finalement pour chaque élection, et plus encore pour la présidentielle à venir, aller de l’avant et espérer la victoire n’est-ce pas aller à la rencontre du plus grand nombre et s’imposer l’exercice du dépassement ? Et alors nos idées resteront fidèles à tous ces affluents qui alimentent nos engagements et nos cœurs.